Ne te condamne pas aux souvenirs amers. Pourquoi faire l’honneur à l’offense de la placer aux écrins de ta mémoire ? Laisse tomber l’injure à terre et ne la ramasse plus. Baisse-toi plutôt pour ramasser la fleur, si humble soit-elle, qui t’a souri en ce vallon. Au plus profond de toi-même, creuse une tombe! Qu’elle soit comme ces lieux oubliés vers lesquels ne conduit aucun sentier ! Et là, dans l’éternel silence, ensevelis le mal que l’on t’a fait. Ton coeur sera libéré comme d’un fardeau, la paix divine y règnera.
pasteur Charles Wagner
Source : Blogdei