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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 12:35
 

Le pasteur Louis Meyer écrit:
"Il est juste de désirer la mort, non pas toutefois par désespoir, mais par espérance; non par dégoût du monde, mais par amour pour Christ (Philippiens 1:23), non pour partir, mais pour arriver."…


L'académicien René Bazin dans le pressentiment de son départ a écrit en mars 1932: "Je voudrais vivre dans un pays où il n'y aurait plus d'ennemis de Jésus-Christ. La parole sans voix m'a répondu: "Tu y vas"
O mon Dieu, rendez-moi digne de la mort joyeuse. Il désirait: "accepter la mort comme un acte de la vie", "Quand on vieillit tout s'en va, mais Dieu vient". "Le paradis ne sera qu'une acclamation. Avec quelle joie je verrai la monarchie divine, la vérité reconnue, la justice obéir, l'amour aimé !"
C'est comme un écho lointain de la voix des pères de l'Eglise qui nous montre la patience des chrétiens dans l'attente du ciel et leur désir de déloger...
LA MORT (Cyprien, traité de la mortalité):"Quel est l'étranger qui ne désire pas regagner sa patrie ? Quel est le passager qui ne souhaite pas un bon vent pour revoir plutôt ses parents, ses amis ? Le paradis est notre patrie, les fidèles sont nos parents; quel ne dois pas être notre désir d'arriver bientôt jusqu'à eux ? Un grand nombre de nos amis, de nos frères, de nos enfant sont déjà sur l'autre rive, déjà en possession de la béatitude céleste: quelle joie pour eux et pour nous de nous sentir réunis ! Quel partage que celui du royaume des cieux, où règne un bonheur sans mesure et sans terme ! Ah! brûlons du désir d'arriver bientôt vers Jésus.
Ceux-là seuls doivent craindre la mort, qui n'ont pas été régénérés par l'eau et l'Esprit, qui ne sont pas marqués du sceau de la croix du Christ, et qui de la première mort doivent passer à la mort seconde".
Et voici les réflexions sur la mort du sage et doux Vinet."La vie est un voyage du midi vers le nord, de l'été dans l'hiver, et le déclin de l'age nous trouve établis sur un sol nu et ingrat qui donne à peine de quoi vivre à notre pauvre cœur, et dont l'unique ornement est le tendre et triste souvenir d'un plus fortuné séjour.
Il faut nous exercer nous-même à mourir. Or, ce n'est pas une petite science, c'est au contraire la plus grande de toutes; et je ne comprend pas comment celui qui n'aurait pas, de longue main, appris à mourir, l'apprendrait tout à coup et d'une seule fois au moment où, décidément, il faut le savoir. Il faut que le signal du départ, nous trouve déjà partis.
Le chrétien ne souffre, ni ne meurt malgré lui; il veut d'avance tout ce que veut son maître, et la nécessité pour lui se change en liberté. Il sait qu'il doit être dépouillé: eh bien, il lui plait que Dieu l'aide à se dépouiller; il sait qu'il doit mourir: eh bien, il prend les devants sur la mort, en mourant tous les jours à lui-même, en se préparant tous les jours de lui-même.
Nous qui ne durons pas, faisons des oeuvres qui durent.
Mettons tout ce que nous avons de facultés à tout ce que nous avons à faire; usons le mieux que nous pouvons du loisir, des ressources, de la vie que Dieu nous donne; ne vivons pas à moitié, ne vivons pas à regret… en demeurant, soyons prêts à partir; partons sans cesse en esprit; que nos reins soient ceints...

Il y a chez les croyants des pressentiments sur leur fin prochaine, c'est ainsi que le pasteur Rieu… qui devait mourir à 28 ans d'une épidémie écrivait à un ami six semaines avant sa mort : "Etudions-nous à ne pas perdre un seul des instants que le maître nous confie. Qu'il est court, ce temps appelé la vie ! Et combien ne peut-il pas être plus court encore que nous le pensons ! N'en plaçons plus le terme loin de nous, plus à une année, plus à un mois, plus à une semaine de distance ; plaçons-le au soir de chacune des journées où nous nous trouvons encore sur la surface passagère de ce monde. Vivons et agissons chaque jour, comme si c'était le dernier de nos jours. Ce calcul ne nous tromperas pas ; et c'est la seule manière de n'être pas surpris." Il écrira peu de temps avant sa mort, plongé dans une joie ineffable : "Jésus ! Tant aimé sans l'avoir vu ! que sera-ce !"Et nous aussi nous quitterons la terre.
Nos fers aussi tomberont à leur tour.
Nous te suivrons au céleste séjour,
Car ici bas notre âme est étrangère,
Ensemble alors dans la maison du Père
Nous chanterons son immuable amour.

André Denjean  (Articles d'André Denjean à http://unseulcheminjesus.over-blog.com/categorie-12506055.html )

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